Mbi na mo, Toi et Moi, de Rafiki Fariala, l’un des quatre films montrés lors de la soirée « Centrafrique, premières prises » au cinéma Louxor, Paris. Ateliers Varan / Rafiki Fariala
Le Louxor, salle de cinéma du 10e arrondissement de Paris, accueille ce lundi 28 janvier une soirée nommée « Centrafrique, premières prises ». Dans cette salle classée Art et Essai seront projetés quatre courts métrages centrafricains réalisés à l’automne 2017 dans le cadre d’un atelier de formation à la réalisation de films documentaires.
L’un raconte en images la vie quotidienne d’un jeune couple en attente d’un bébé à Bangui… Un autre filme la reconversion d’un milicien anti-balaka. Tandis qu’une troisième a posé sa caméra dans une chambre d’hôpital à Bangui auprès de femmes blessées…
« Ils racontent quelque chose qui n’a jamais été raconté, un pays qui n’a jamais été montré. La Centrafrique a toujours été filmée étant en crise, par des étrangers, sous l’angle des événements, la tragédie, des morts… Ce pays n’a jamais été filmé de l’intérieur, par les gens qui y vivent, qui pourraient raconter leurs voisins, leurs amis, leurs parents. Et cela change tout.
Moi, ce qui me touche beaucoup, c’est le mélange à la fois entre ce qui apparait entre extrême pauvreté du pays, le fait que tout le monde vit avec très peu de choses. Tout est très difficile et en même temps – on voit cela dans plusieurs films – il y a beaucoup d’énergie, de force de ces gens, d’humour même, que je trouve absolument merveilleux. »
Plusieurs de ces films ont d’ailleurs été sélectionnés dans des festivals. Dernier en date : Mbi na Mo, Toi et Moi, signé Rafiki Fariala, était présenté au Festival international du documentaire à Biarritz ces jours-ci.
FIPADOC: AVEC RAFIKI FARIALA EN MOTO-TAXI À BANGUI (RCA)
► Centrafrique, premières prises, la projection des quatre courts métrages centrafricains sera suivie d’une rencontre avec Rafiki Fariala et Boris Lojkine. Cinéma Le Louxor, Paris, lundi 28 janvier, à 20h.
RFI
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